Monogrammes

En rangeant l'armoire, j'ai revu ces quelques serviettes qui appartenaient à ma grand-mère et qu'elle n'utilisait que pour les grandes occasions. Elle avait brodé avec tant d'amour ses initiales en rouge vif.

C'était l'époque où les mariages duraient bien plus longtemps qu'actuellement et où broder voulait parfois dire conserver ses propres initiales ou adopter celle qui représentait le nom de l'époux.

C'était un magnifique travail de patience.

En blanc sur blanc.

En rose poudré.

Beaucoup plus actuel en gris clair sur gris foncé.

Ou pour s'attribuer son propre transat !

Souvent dans les brocantes on peut dénicher des lots. Encore faut-il que les initiales vous correspondent !

Ces jolies lettres brodées me font penser aussi à celles que ma mère avait cousues sur mon trousseau de petite pensionnaire.

Alors si cela vous tente, à vos aiguilles , sans oublier les dés !

Comments

[Sara Bagés]

Un coutume qui se perd...j'ai marqué encore les tenues scolaire de mes filles et mon trousseau de marié était encore tout marqué, cependant à la machine...mais, ma mère m'a offert part de son trousseau brodé tout par elle, nappes, draps de lit, oreillers... c'est beau... Je pense à faire un petit trousseau pour mes filles même si aujourd'hui personne ne lui donne un valeur... c'est élégant et en même temps tendre.

Toujours intéressants tous tes billets.

[Sara Bagés]

C'est un savoir qui se perd...j'ai encore marqué les tenues scolaires de mes filles et la linge de mon trousseau de marié c'est aussi marque avec mes chiffres, cependant à machine...pourtant j'ai encore linge de ma mère brodée par elle même, elle me l'a offert, draps de li, nappes... C'est si élégant et en même temps tendre...

mais aujourd'hui qui a de trousseau? je pense à en faire un de petit pour mes filles...c'est possible!

[lizagrece]

C'est effectivement magnifique et cela est le témoignage de la condition des filles qui n'avaient pas d'autres choix en attendant le mariage que de passer leurs soirées à la maison à broder.

[Anne-Michèle]

Je pose encore ma tête sur les très belles taies d'oreiller de mes grands parents BL, elles me portent dans les rêves de mon enfance quand je me blottissais près d'eux quand l'orage grondait.

Douce fin d'après midi,

A-M

[ANNE]

J'ai moi aussi, retrouvé au fond d'un carton, la parure monogrammée complète à mes initiales, constituée par ma grand-mère, pour le fameux trousseau de mariage. Grand drap, taie carrée et taie de traversin, faits à la main. Cela a dû coûter une fortune à l'époque.

Je ne m'en suis jamais servie, ne m'étant jamais mariée et surtout l'arrivée de draps plus légers et plus faciles à repasser a rendu obsolète ce type de linge.

Un pincement au coeur devant ce beau travail, mais n'ayant jamais servi, ce beau linge s'est abîmé, jauni. Quel gâchis

Mais cela m'a fait plaisir de repenser à ma grand-mère