Les perles de culture
En ce début d'année j'étais occupée à mettre de l'ordre dans mes bijoux et je me suis dit qu'il fallait absolument que j'apporte mon collier de perles chez le joaillier pour qu'il me répare l'attache et réenfile les perles.
J'ai toujours eu un attachement particulier pour les colliers de perles, voire même une fascination.
Je pense à ces plongeurs qui, un peu comme les chercheurs d'or, espéraient trouver une perle dans les huîtres qu'ils pêchaient.
Ce livre qui retrace leur histoire dans la petite ville de Broome en Australie, connue pour ses fermes perlières depuis 1880, devait être fort intéressant.
Mon premier collier de perles je l'ai eu lorsque j'étais étudiante. Mais cette fois-là elles étaient fausses. Par contre l'imitation était assez réussie et j'aimais le porter aussi bien avec une tenue habillée que décontractée. Biensûr je n'avais pas à l'époque les moyens de me payer le carré de soie haute couture pour aller avec !
Ce que j'aime dans les perles c'est qu'elles traversent toutes les modes.
Portées ici de façon moins conventionnelle, elle viennent sublimer cette femme.
Mais elles peuvent aussi être portées par une femme bien plus jeune.
Le mien dont je vous ai parlé je l'ai acheté dans la principauté d'Andorre, alors que j'étais enceinte de mon fils. En le voyant dans la vitrine de la joaillerie, j'avais eu le coup de foudre. Il était présenté avec le bracelet assorti, mais acheter les deux aurait été trop dispendieux ! Ce que j'ai aimé , c'est son originalité : les sept petites viroles de rubis serties d'or qui viennent s'insérer entre les perles. Sir Cott n'a donc pu que céder, car vous savez qu'il ne faut jamais contrarier une femme qui attend un enfant !
Je vous le présente ici : je l'ai disposé sur un coffret en y plaçant cette rose couleur rubis que j'ai cueillie dans mon jardin. Elle s'appelle Othello et sera sans doute la dernière à fleurir avant les grands froids.
Et concernant les perles il faut aussi que je vous conte une anecdote : il y a une dizaine d'années, avec Sir Cott, nous avions accompagné notre fille en Angleterre pour un stage d'un mois. Nous revenions donc prendre le bateau à Plymouth et avant de partir nous nous étions offert un plateau de fruits de mer dans un des restaurants du port. Nous étions à l'étage et avions une vue fantastique sur la mer. Et voilà qu'en dégustant une de ses huîtres, Sir Cott a trouvé une perle ! Certes elle était très petite mais elle était bien réelle. Malheureusement pas assez importante pour être montée en bague.
Alors, pour pouvoir m'offrir ces belles boucles d'oreilles qui me plaisent énormément, il va lui falloir encore manger de nombreuses huîtres !...